EXPÉDITIONS MARITIMES

 

 Création le 30 octobre 2021

Jean Mazel est tombé amoureux du Liban et en particulier des Phéniciens. En dehors de son parcours professionnel, il a créé l’Association « Culture et Solidarité », où de nombreux orateurs  aont fait des conférences.

Trois séjours au Moyen Orient, 55 000 kilomètres parcourus, 5 000 clichés photographiques, toujours avec un seul but : les anciennes escales, les anciennes fondations phéniciennes identifiées par l’archéologie, ou connues par leur origine légendaire.

Cet article est le complément de :

https://phenicienkersco.blogspot.com/search/label/a%2025%20-%20LA%20ROUTE%20DE%20L%27ETAIN%202

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MAIS … QUI SONT LES PHÉNICIENS ?

 

Les origines des Phéniciens, principalement immigrés du Yemen,  appartiennent à l’archéologie autant qu’à la légende et à la mythologie ; ce peuple courageux, installé sur les côtes de l’actuel Liban, a affirmé ses qualités au cours du IIème millénaire avant notre ère, et entrepris la conquête pacifique des mers du monde entre le XIIIème et le IXème siècle avant J.-C.

Pointe de flèche taillée dans la pierre

 

Les Grecs les ont désigné sous le nom de « Phoeniki » qui veut dire « Hommes rouges », un peuple venu de l’actuel Yemen qui s’appelait lui-même « le peuple rouge » : les «  Himyarites » et qui habitait l’actuel Yemen anciennement l’Arabie Heureuse, qui désignait, pour les Grecs et les Romains, l'Arabie du Sud, relativement humide grâce à ses montagnes et à un important système d'irrigation, centre de la riche civilisation des Sabéens. Ils ont donné le nom de la « Mer Rouge ».

 

Toute l’histoire des Phéniciens est d’abord partie du cèdre. Les charpentes de tous les grands palais de l’époque, de même que le temple de Jérusalem, ont été construits avec du cèdre, ce qui a engendré un commerce maritime important, mais aussi un déboisement phénoménal… et une importante immigration.

Les Phéniciens ont exporté leur alphabet

 

 LA NAVIGATION PHÉNICIENNE

Un commerce méditerranéen se développe alors grâce aux Phéniciens. Mais là commencent les secrets de la navigation : il fallait conserver l’exclusivité des routes menant dans les mers froides vers le précieux métal qua été l’étain. Aussi les récits font-ils état d’affreux périls, de monstres marins, d’immenses bancs d’algues en putréfaction. En Bretagne, dans la baie du Morbihan, il y avait un important relai du commerce de l’étain. 

 

NOUVELLE ÉMIGRATION

La diaspora libanaise compte entre 4 millions et 14 millions de personnes d'origine libanaise (selon la prise en compte des descendants de 1^re, de 2^e, de 3^e, voire de 4^e génération), c'est-à-dire jusqu'à trois fois la population du Liban (estimée en 2020 à 5,4 millions d'habitants). La diaspora libanaise est composée des différentes vagues d'émigration qu'a connues le Liban depuis la fin du XIX^e siècle.