Création le 5 février 2021
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Jean Mazel a vécu une bonne partie de sa vie sur les traces des Phéniciens. Mais il a aussi présidé l’Association caritative « Culture et Solidarité » qui utilisait les produits des conférences faites par des personnalités à la Mairie du XVIème arrondissement de Paris, pour subventionner des œuvres dans le monde (par exemple un orphelinat à Hassaké, en Syrie). Lui-même était le mieux placé pour écrire des livres et/ou faire des conférences sur ce peuple exceptionnel qui a révolutionné le commerce méditerranéen.
C’est au Maroc, où Jean Mazel était basé, qu’il a eu l’idée de réaliser, sur le thème des premiers conquérants de la mer, une grande enquête essentiellement en Méditerranée. Enquête dans 16 pays, 7 000 mètres de pellicule-cinéma, 5 000 clichés photographiques, 55 000 kilomètres parcourus. E n associant recherche scientifique, humanisme et aventure marine, voici une réussite exemplaire.
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Le Yemen antique était une région fabuleuse : pierres précieuses, bois rares, aromates, encens. La reine de Saba n’a eu que l’embarras du choix pour faire ses cadeaux au roi Salomon. Les Égyptiens appelait cette région « Pays de Poun ». Un nouveau peuple s’est forgé, peu à peu, et a créé, dans différents point de la côte, des centres très actifs.
Des anciennes villes phéniciennes, il ne reste malheureusement presque rien de visible. De Tyr, il reste la chaussée géante, par laquelle Alexandre le Grand a réussi en -332 à pénétrer dans la cité et la saccager.
Byblos est la seule cité phénicienne où apparaissent très nettement les structures d'une ville de l'époque.
LES ILES CASSITÉRIDES
Là commencent les secrets de la navigation phénicienne : il fallait conserver l'exclusivité des routes menant dans les mers froides vers le précieux minerai qu'est l'étain. Aussi les récits font-ils état d'affreux périls, de monstres marins, d'immenses bancs d'algues en putréfaction ...ET L'AMÉRIQUE ?
Les Phéniciens se sont-ils risqués sur cette mer immense et froide ? Ont-ils été au delà des Cassitérides ? Après tout Alain Bombard, sur un simple canot pneumatique poussé par les vents alizés et les courants a bien été jusqu'à la Barbade en 1952.
Un orientaliste du XIXème siècle a cru reconnaître, dans une inscription rupestre d'Amérique du Nord, un mélange de lettres phéniciennes et de leurs dérivés. À Haïti, en particulier, certains vieux hommes se souviennent encore de curieuses légendes, dans lesquelles on retrouve toujours le mythe des grands dieux blancs et barbus venus de l'Est, dans l'éblouissement du soleil levant.
gourde en verre